Contexte
Dans l’ensemble de l’Europe et du monde (presque), on le voit, l’enjeux environnemental est partout. Le réchauffement climatique nous invite à réfléchir et reformer en profondeur nos modes de consommations, notre rapport aux temps et la distance.
Dans cette optique, le transport en commun a toute sa place, car il propose des alternatives aux transports personnels plus consommateur en énergie. Le ferroviaire est la plus belle alternative, car elle est la plus écologique, la plus en capacité à repondre à cette enjeu. Moins polluante que l’avion et même que le bus dans certaine composition, elle est aussi la plus attractive et la plus plébiscité par les utilisateurs.
Seulement, aujourd’hui le ferroviaire est en perte de vitesse sur les petites lignes à raison d’une composante économique et d’un découpage de cette filière. La course au temps pour le fleuron national qu’est le TGV a priorisé tous les investissement et rendu inégale la desserte du territoire par ce moyen de transport qui est l’avenir.
Dans ce contexte, certaine région, comme la région Occitanie (ex-Midi-Pyrénées) a su prendre très tôt des dispositions ambitieuses de restauration de son réseau qui vise à maintenir un service et une fiabilité de desserte élevée, via le Plan Rail.
Si on se rapproche de notre ligne « test », la ligne 724 000 du réseau ferroviaire français, reliant Cahors à Capedenac, elle se situe majoritairement dans le Lot.
Dans ce département, l’offre de transport en commun se résume au réseau scolaire, disponible pour les passagers qui le souhaite, ainsi que les lignes SNCF. Dans ce département, difficile de vivre sans une voiture, et sans la prendre tous les jours pour se déplacer, à moins de vivre dans les deux premières villes disposant d’un réseau urbain.
Ce contexte place la problématique de ce projet :
Quel modèle de transport en commun, fiable, écologique et social peut prendre place dans les milieux ruraux et ultra-ruraux pour aujourd’hui et dans l’avenir ?