L’inspiration
Cette proposition s’est construite en étudiant les réussites de réouverture de ligne dans l’ensemble de l’Europe. De nombreux exemples existent chez nos voisins en Italie et Allemagne notamment.
L’exemple le plus inspirant est la ligne entre Merano et Valles Menosta dans le Tyrol italien.
Cette ligne de 71 km a été fermé en 1991 par la compagnie nationale Trenitalia, pour des raisons similaire à celle qu’on entend également en France : fréquentation, avenir, coût. Avec 3 à 4 aller-retour par jour, la ligne ne remplissait pas les objectifs de la compagnie.
Cette ligne part de Merano et ses 40 000 habitant pour monter dans une vallée montagneuse jusqu’à Valles Menosta. Elle finit en impasse.
La volonté des politiques locaux pour sa réouverture a payé après de dures négociation. L’exploitation a été confié à un opérateur privée, et la ligne profondément restauré. 120 millions d’euros investi pour 61km de restauration, rames comprises, un prix très faible au kilomètre comparé aux restaurations française. L’offre est ambitieuse : de 5h à 23h, un train par heure et par sens, avec des express à la demi-heure en heure de pointe.
Le résultat : c’est un succès, 2,5 millions de voyageur / an, soit une moyenne de 7 000 par jour. La ligne est actuellement en cours d’electrification pour remplacer les rames diesel par des rames électrique, c’est pour dire !
La clé du succès de cette ligne, c’est son modèle d’exploitation, et qui sont repris dans le concept proposé par ce projet : PCC, exploitation automatisée, personnel polyvalent, rame à agent seul. Cela permet de baisser les couts d’exploitation à 8 à 12€/km contre 20 à 25€/km dans les lignes française actuellement.
C’est à partir de ce modèle de réussite que nous allons maintenant décliner le concept et ce que nous souhaitons faire sur la ligne de Cahors à Figeac.
Pour en savoir plus
FNAUT Infos n°257
FNAUT Infos n°282